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Le Madinat Jumeirah Al Qasr à Dubaï

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Etre traité en seigneur, ne serait-ce que pour une nuit ou deux, est un rêve qu’il faut savoir réaliser un jour, sans pour autant y consacrer un salaire annuel. Tel est mon vécu récent au Madinat Jumeirah Al Qasar, lequel a ouvert il y a environ un an sur le site balnéaire de Dubaï.

Un portier abyssinien haut de deux mètres sorti d’une légende de mille et une nuits entouré de chevaux en or, qui ouvre la porte de votre taxi, une haie d’honneur somptueuse, une fois passée la porte tournante, une charmante hôtesse qui vous guide vers un boudoir où l’on vous sert un cocktail de jus de fruits bien frais et où on vous remet une serviette rafraîchissante parfumée à la cannelle, sont déjà le témoignage d’un accueil princier. Mais la bienvenue au visiteur ne s’arrête pas là. Un guide m’est désigné personnellement pour me raconter en détail les bienfaits de l’établissement et me conduire jusqu’à un vaporetto, le complexe hôtelier étant structuré comme une petite Venise avec des canaux communicants et séparant des îlots de villas. Pour se déplacer d’un endroit à l’autre, des «buggys» de golf ou des vaporettos sont continuellement à disposition.
Certes, dans mon cas, le parcours sur l’onde aura été de courte durée, l’accès à ma chambre étant peut-être même plus rapide encore à pied, mais, que ne ferait-on pas pour entrer dans un décor romantique, un peu à la Disney, il est vrai.

Les intérieurs
Les présentations sont loin d’être terminées.
Le guide ne me lâche pas avant de m’avoir tout montré et je ne suis pas au bout de mes surprises. A quelques pas du débarcadère se trouve l’entrée de ma «villa», sorte de riad avec un salon et une cour intérieure, jet d’eau, etc. Deux majordomes trônent derrière un bureau en acajou dans le salon. Ils seront à mon service 24h/24. Dans le salon est aménagé un bar duquel, avec la classe qui s’impose, un majordome me sert l’apéritif du soir.
La grande découverte est encore la chambre qui m’attend et dont la porte massive s’ouvre grâce à un sésame miraculeux.
Imaginez une chambre spacieuse avec petit salon et secrétaire équipé d’un appareil fax et branchement sur Internet, deux grands lits «queen size», une terrasse aménagée, un canapé moelleux, une montagne de fruits, une bouteille de carbernet-sauvignon, deux boîtes en cuir contenant des dattes et autres friandises, n’en jetez plus!
Mais le fin du fin est encore l’espace sanitaire et dressing: une grande pièce comprenant une alcove-baignoire, une salle de douche, un grand lavabo de marbre avec deux bassins et le tout, bien entendu, agrémenté non seulement de peignoirs, mais encore de kimonos et d’un assortiment de produits de cosmétique et tutti quanti.

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Les extérieurs
Précisons que le Al Qasar fait partie d’un complexe de quatre hôtels, quelques 43 restaurants, une superbe plage surplombée par le luxueux hôtel de sept étoiles Burj Al Arab, dont la presse a abondamment parlé (et dont la visite habituellement payante est gratuite pour les résidents du Medinat Jumeirah), la plus grande piscine d’hôtel des Emirats. Ceux qui ont imaginé ce complexe hôtelier ont déduit à juste titre que faire des emplettes au centre-ville de Dubaï (à environ 25 minutes en taxi) n’était pas la panacée. Ils ont intelligemment conçu un grand centre commercial avec magasins de souvenirs, coiffeurs, restaurants, pharmacie, fleuriste, prêt-à-porter, etc. pouvant accueillir non seulement les clients des quatre hôtels du complexe, mais aussi ceux des hôtels voisins. Et ça marche: les boutiques sont pleines, même en morte saison!

Service soigné
Mais le plus important est encore la qualité du service offert par le personnel composé de 2500 individus pour les clients de 900 chambres. Le sourire est permanent à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, sur les visages du serveur de restaurant comme du batelier, du majordome, du gardien de plage, etc. On sent plus que nulle part ailleurs le sentiment de vouloir bien faire et plaire au client et c’est réussi: Pourvu que ça dure!

Erika Bodmer

 

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