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Comme chaque année, le festival baroque d’Ambronay fourbit ses armes. Celui-ci aura lieu du 16 septembre au 9 octobre 2022. Dans ce cadre féérique qu’est l’abbaye d’Ambronay, les inconditionnels de la musique baroque ne seront pas déçus, mais pourront aussi changer leurs habitudes en épiçant leurs week-ends avec d’autres modes d’expressions musicales et, pourquoi pas, aussi, de la danse.
Du baroque
Que les fans de baroque ne s’inquiètent pas, il sera bel et bien omniprésent. Ce sont en général des concerts des samedis qui rassemblent le plus de festivaliers :
– Le 1er sera donné par les Arts Florissants, l’un des ensembles de musique baroque les plus reconnus au monde. À la baguette : Paul Agnew. Il interprétera les trois cantates de Weimar de Jean-Sébastien Bach.
– Le 2e sera consacré au Dixit Dominus de Vivaldi et son sublime Magnificat par le Coro e Orchestra Ghislieri, grand spécialiste du répertoire sacré italien du 18ème siècle sous la direction de Giulio Prandi.
– Le 3e samedi, l’orchestre l’Arpeggiata réunit des artistes d’horizons musicaux variés venus de tous les coins du monde. Dirigé par Christina Pluhar qui sera au théorbe, il interprétera Strozzi, Caccini, Rossi, Cazzati et Monteverdi.
– Le 4e mettra en valeur les nouveaux virtuoses de l’Académie 2022 d’Ambronay dirigée par Ophélie Gaillard avec Mozart, Haydn et Boccherini.
Du baroque, encore du baroque
Mais alors, et l’ensemble Correspondances ? Rassurez-vous, il sera bien présent mais il faudra venir l’écouter le vendredi 7 octobre. Ce groupe qu’on connait bien, tant il est fidèle à Ambronay, donnera son concert sur le thème «Au service de sa Majesté », sous la direction de Sébastien Daucé. Il sera question des grands classiques britanniques du 17ème siècle : Purcell, Humphrey, Blow, Robert et Dumont.
Tout au long des week-ends du festival, la musique baroque sera présente, que l’approche soit selon la tradition ou non. Sans tous les citer, on évoquera certaines originalités, comme, pour les amateurs des timbres de contre-ténor, Scarlatti, Vivaldi, Puccini, Cocchi etc., qui seront chantées par Bruno de Sà dans le plus pur style Roma travestita ou l’art des castrats. Nous aurons aussi droit à un récital d’airs d’opéra par Marie Perbost et l’ensemble Les Ombres venus de Toulouse., avec des compositions d’Haendel et Rameau.
Nous aurons droit à un récital de viole de gambe qui nous mettra dans l’ambiance du film «Tous les matins du monde», avec la virtuosité de Lucile Boulanger.
Enfin, une autre escapade du style purement baroque sera la prestation de l’ensemble du Sollazzo sous la direction Anna Danileveskaia, qui voguera entre la musique médiévale et la musique contemporaine de Matteo Perrugia, Johannes Cicconia, Francesco Landini, Pierre de Moulins sans oublier le Magnificat du compositeur estonien Arvo Pärt.
Les épices
Si Ambronay maintient la tradition du baroque, cela ne l’empêche pas de faire découvrir aux festivaliers d’autres horizons, qu’ils aient ou non un rapport avec le baroque, voire même d’ajouter la danse ou l’acrobatie. Ainsi, l’ensemble Canticum Novum vous entraînera au Moyen-Orient sur le thème de «voyage aux origines du oud» ou « Afsaneh, la légende de Zyriab».
Dans un spectacle décoiffant de percussions corporelles, le trio Soleo mènera de front la chorégraphie et la musique.
Sous la houlette de Mourad Merzouki, le groupe Phénix bousculera les codes entre musiciens et danseurs pour une rencontre inattendue entre la viole de gambe et la danse hip-hop.
Avec l’ensemble Alkymia dirigé par Mariana Delgadillo Espinozza, on découvrira ce qu’est la musique baroque d’Amérique latine.
Enfin, nous aurons droit au retour à Ambronay du groupe franco-syrien Bob Aslam, qui, en compagnie du circassien Sylvain Julien. fera vivre le mythe des derviches tourneurs.
Texte Gérard Blanc
Photos © Nick Rutter, Matthieu Joffres, Bertrand Pichène
Pour plus d’informations: https://festival.ambronay.org