Les progrès d’Hyperloop au Canada et en France
Hyperloop, cette technologie de transport de passager par voie terrestre que l’on doit au milliardaire Elon Musk, n’a pas fini de faire parler de lui. On envisage des études de faisabilité en 2021, de premiers tests en 2023 et de l’inauguration des premières liaisons par tube au Canada en 2035.
De quoi parle-t-on ? Il s’agit d’un concept de circulation de capsules sur coussins d’air propulsées par des électro-aimants en forme de solénoïdes. Un compresseur aspire l’air comprimé à l’avant des capsules en mouvement et alimente un coussin d’air qui réduit le phénomène d’adhérence et permet d’atteindre une vitesse maximale pouvant atteindre jusqu’à 1’200 km/h.
L’information ne date pas d’hier. En Octobre 2018, Le sulfureux milliardaire Elon Musk, propmoteur de cette idée annonçait déjà le lancement d’une ligne pouvant traverser Los Angeles en six minutes et, en février 2019, les CFF annonçaient qu’un tronçon d’essai allait être construit à Collombey-Muraz (Valais), en collaboration avec la société Euro Tube, dont le siège se trouve à Zurich.
Aujourd’hui : Le gouvernement de l’Alberta annonce la signature d’un protocole d’accord avec la société franco-canadienne Transpod portant sur un investissement de plusieurs milliards de dollars et devant permettre une réduction de CO2 de plus de 300’000 tonnes par an dans la province.
En France : TransPod étudiera prochainement la faisabilité d’une liaison entre le centre Marseille et l’aéroport de Marignane ainsi qu’entre Marseille et Nice. Dès 2021, elle étudiera également la faisabilité des corridors Paris-Orléans-Limoges-Toulouse et Paris-Le-Havre. La réalisation d’un tel projet permettrait aux voyageurs de traverser l’hexagone en une heure. Transpod développe parallèlement un processus d’essais à Droux (Haute-Vienne). A Toulouse, la société californienne Hyperloop TT effectue également des essais ambitionnant la liaison Toulouse Paris en 40 minutes !
Gérard Blanc
Sources : Actu.fr/Business Insiser / TOM Travel