Coronavirus : Des annulations en chaîne dans le transport aérien
Les transporteurs : Si Air China a, par exemple, supprimé un certain nombre de ses vols entre Genève et Pékin les 10, 17, 20, 24 et 27 février 2020 en raison d’une forte baisse de la demande, ou encore Finnair qui a annoncé la suppression de certains vols sur la Chine entre le début février et la fin mars, d’autres compagnies comme Swiss, soucieuses du risque pris par le personnel et, accessoirement, les passagers, ont décidé de fermer les réservations de vols au départ de Zurich à destination de Pékin et Shanghai, en tous cas jusqu’à fin février. Les derniers équipages se trouvant en Chine ont été rapatriés le 30 janvier. Par contre, les vols à destinations de Hong-Kong ont été maintenus. British Airways a annoncé la suspension de tous ses vols entre la Chine et la Grande-Bretagne. Depuis l’apparition du coronavirus, Air France travaille en étroite collaboration avec les autorités sanitaires nationales et internationales et évalue en permanence la situation. Le 22 janvier 2020, la compagnie française, qui avait déjà interrompu ses liaisons avec l’aéroport de Wuhan, a décidé de suspendre ses vols à destination de la Chine continentale et fera un nouveau point le 9 février. Les clients ayant une réservation à destination ou en provenance de Chine pour des départs jusqu’au 29 février 2020 inclus peuvent reporter leur voyage jusqu’au 31 mai 2020 ou demander un remboursement, sans frais. Emirates Airlines a annoncé le 5 février la suspension, jusqu’à nouvel avis, de ses opérations sur les villes de Guangzhou et Shanghai, mais maintient ses vols à destination de Pékin avec, toutefois, une soumission à des tests médicaux avant les embarquements depuis Pékin, nécessitant une présentation à l’aéroport huit heures avant le décollage.
Côté croisières, on notera un incident survenu à bord d’un bateau de la compagnie Costa. Une passagère de nationalité chinoise (originaire de Macao) avait été placée en isolement à l’hôpital de bord du Costa Smeralda avec son compagnon de voyage, soupçonnés d’être atteints du coronavirus. Environ 7000 personnes, dont environ 6000 passagers avaient été interdits de débarquement au port de Civitavecchia. Les tests ont finalement confirmé que la passagère n’avait pas contracté le virus.
Gérard Blanc