BRÈVES
Selon le site DeplacementsPros, Uber vient de dicter de nouvelles directives qui prévoiraient de désactiver les comptes des clients qui donneraient des commentaires trop négatifs.
Dans le cas où les commentaires ne seraient pas assez positifs, le trublion du transport VTC suggérerait à ses clients d’avoir recours à une autre compagnie VTC. Le spécialiste du transport avec chauffeur entend, malgré tout, faire preuve d’une « grande clémence » envers les clients qui seraient prêts à reconsidérer leur jugement en déclarant : « Votre compte peut être réactivé à condition de satisfaire quelques épreuves auprès d’Uber, des mesures pour vous améliorer: en effectuant, par exemple, un court exercice éducatif pour le client pénitent. » Cette mention plutôt floue ressemble fort à une forme de dictature envers les clients, qui risquerait bien de nuire à sa réputation déjà quelque peu écorchée. Nombreux sont les villes et pays qui intentent des procès à Uber pour concurrence déloyale et non-application des règles sociales propres à chaque pays. En plus, la pression s’accentue de jour en jour de la part des corporations de taxis. Dernière en date, la Turquie d’Erdogan a purement et simplement interdit Uber sur son territoire.
Au même titre que Ryanair, Uber est le chancre de la précarisation du travail, d’où l’expression consacrée « ubérisation ».
Gérard Blanc
Nouveau : Uber sanctionne
Selon le site DeplacementsPros, Uber vient de dicter de nouvelles directives qui prévoiraient de désactiver les comptes des clients qui donneraient des commentaires trop négatifs.
Dans le cas où les commentaires ne seraient pas assez positifs, le trublion du transport VTC suggérerait à ses clients d’avoir recours à une autre compagnie VTC. Le spécialiste du transport avec chauffeur entend, malgré tout, faire preuve d’une « grande clémence » envers les clients qui seraient prêts à reconsidérer leur jugement en déclarant : « Votre compte peut être réactivé à condition de satisfaire quelques épreuves auprès d’Uber, des mesures pour vous améliorer: en effectuant, par exemple, un court exercice éducatif pour le client pénitent. » Cette mention plutôt floue ressemble fort à une forme de dictature envers les clients, qui risquerait bien de nuire à sa réputation déjà quelque peu écorchée. Nombreux sont les villes et pays qui intentent des procès à Uber pour concurrence déloyale et non-application des règles sociales propres à chaque pays. En plus, la pression s’accentue de jour en jour de la part des corporations de taxis. Dernière en date, la Turquie d’Erdogan a purement et simplement interdit Uber sur son territoire.
Au même titre que Ryanair, Uber est le chancre de la précarisation du travail, d’où l’expression consacrée « ubérisation ».
Gérard Blanc