Aéroports de Paris : objets interdits mais récupérables
On trouve vraiment n’importe quoi dans les bagages de cabine des passagers embarquant aux aéroports de Paris. En 2017, le seul aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle a intercepté pas moins de 14 tonnes d’objets interdits parmi lesquels se trouvaient, entre autres, un embrayage de voiture, une épée en bois ou un grand cru de vin de Bordeaux. Les passagers ont beau être avertis, il y en a qui sont étourdis et d’autres « qui essayent pour voir ».
A Paris donc, un service vient d’être mis en place du nom de « Tripperty » à titre expérimental.
Quand un passager se fait retirer un bien au contrôle de sûreté, il a désormais la possibilité de le récupérer en consigne dans l’aéroport à son retour ou de se le faire expédier par voie postale. L’objet est placé dans un emballage et le voyageur reçoit un récépissé et une notice explicative pour récupérer son objet. ll lui suffit ensuite de télécharger l’application mobile et de choisir la modalité de récupération après avoir saisi le numéro de son colis. Le passager a, ainsi, le choix entre la mise à disposition à la consigne durant 2 semaines (10 euros) ou l’envoi postal (15 euros pour la France, 20 euros en Europe et 30 euros pour l’international).
L’expérimentation est en cours dans le terminal 2F et dans les halls L et M du terminal 2E de Paris-Charles de Gaulle. Si l’opération se révèle concluante, elle sera étendue aux autres terminaux d’Orly et de Roissy.