Indalo Senegal
Touristes, si vous saviez...

Ryanair : O’Leary ne tient pas sa promesse

Lors des grèves annoncées début décembre 2017 par les pilotes de Ryanair de plusieurs pays européens, le PDG Michael O’Leary a finalement été fidèle à lui-même en laissant croire qu’il était prêt à négocier avec les syndicats de pilotes. Sa condition d’entamer le dialogue avait été reportée à janvier 2018. Les pilotes pressentaient le piège grossier qui consistait à ne rien négocier mais à laisser passer la période juteuse des fêtes de fin d’année et ensuite de revenir sur sa parole.

C’est exactement ce qui s’est produit. A l’occasion de la présentation des résultats du 3ème trimestre de sa compagnie, O’Leary vient de déclarer qu’il ne cèderait pas aux revendications « ridicules » des pilotes souhaitant voir leurs conditions de travail se rapprocher de celles des compagnies traditionnelles. C’est donc un bras de fer qui va à nouveau s’engager entre le patron irlandais et ses pilotes, mais cette fois-ci, ils ne sont pas disposés à se laisser faire. Des grèves se sont déjà engagées le week-end dernier en Italie, en Allemagne et en Angleterre et les choses risquent de s’étendre jusqu’à la période de Pâques incluse. Ces nouvelles ont déjà un effet sur certains voyageurs dont notamment les voyageurs d’affaires, qui ne souhaitent pas prendre de risque et préfèrent se diriger vers d’autres transporteurs en attendant que les choses se calment. Si les résultats du troisième trimestre 2017 de Rayanair sont plutôt positifs, O’Leary, qui nous a habitué aux enfumages de toutes sortes s’est quand même montré moins arrogant qu’à l’accoutumée et prudent sur les résultats futurs. L’horizon du Brexit est un autre souci pour la compagnie irlandaise avec des négociations qui devront se mener séparément en Angleterre et dans l’Union Européenne. Il faut, à ceci, ajouter la concurrence accrue et non négligeable d’easyJet, de Vueling, de Transavia ou de Norwegian, des transporteurs qui opèrent sur le même terrain que Ryanair et ne vont pas se priver de l’attaquer de front, par exemple, sur le plan tarifaire des billets d’avion.

Share

Laisser un commentaire


cinq + sept =

Inscrivez-vous ici pour recevoir notre newsletter