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Teddy Garcia, directeur hôtelier du Yangzi Explorer

Teddy Garcia est né aux Philippines. Il est aujourd’hui hotel manager du bateau de croisière Yangzi Explorer, propriété de la chaîne Sanctuary Retreats à Wuhan (Chine). Sa formation se fit au Philippine Institue of Hotel Administration de Manille dans le département de Food and Beverage Management. «Ce qui m’a plu dans le métier était de gagner de l’expérience et de rencontrer les gens les plus divers». Comme pour toute bonne formation hôtelière, Teddy Garcia a dû aller sur le terrain dans un peu tous les domaines, mais surtout dans la cuisine et le service. Teddy Garcia - Yangzi ExplorerIl fit ses armes à Bahrein, Dubaï, au Brunei dans les chaînes hôtelières Sheraton et Shangri-La pour, ensuite, être promu à la direction de l’hôtel Holiday Inn à Beijing en 1987 et ne plus quitter la Chine autrement que pour ses loisirs ou la visite à sa famille. «Depuis cette époque, j’ai vu énormément de changements en Chine, confie Teddy Garcia. En 1987, il y avait beaucoup de bicyclettes dans les villes chinoises, ce qui contraste avec les bouchons de trafic automobile aujourd’hui.» Il fut au départ de la création de la compagnie de croisières Sanctuary Cruises en 2008.
Teddy Garcia est père de quatre enfants ayant dépassé la trentaine et il est sept fois grand-père. Seule une de ses filles a embrassé la carrière de son père comme adjointe du directeur de marketing d’un grand hôtel à Manille. Les deux autres filles sont pharmacienne et infirmière et le fils aîné est professeur de mathématique dans un collège du New Jersey (USA).
Rendre visite à sa famille aux Philippines lui est possible pendant les trois mois d’été qui correspondent à la période de la mousson sur le Yangzi, donc impropre à la navigation.
La passion de Teddy Garcia demeure son métier avec un défi permanent qui permet de se remettre continuellement en question. Les bons et mauvais côtés du métier? Côté négatif: les longues heures de présence en étant sur le pont de 7 heures du matin à 10 heures du soir et, en plus, le risque d’être dérangé à n’importe quelle heure de la nuit. Le bon côté est la reconnaissance des propriétaires de la compagnie qui apprécient son travail et le récompensent pour ses résultats. L’autre bon côté est le contact avec la clientèle internationale qui lui permet de s’instruire en permanence sur la vie quotidienne dans tous les pays du monde.

Texte et photo Gérard Blanc

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